Jolie nouvelle publiée par Ombres Noires : Châtié par le feu de Jeffery Deaver.
Evans et Diaz, un américain et un mexicain. Ils se retrouvent à Hermosillo, capitale du Sonora, au nord du Mexique. Ils sont là pour assassiner, pour le compte de leurs gouvernements respectifs, Alonso Maria Carillo, dit Cuchillo, chef d’un des cartels les plus craint de la zone. Le problème est que Cuchillo est très intelligent et très méfiant, qu’on n’est même pas certain à 100 % qu’il ne soit pas un simple homme d’affaire prospère, et qu’il n’a aucun point faible. Sinon peut-être son amour immodéré pour les livres rares.
Cuchillo, de son côté, sait qu’on en veut à sa vie, sa vie d’honnête homme d’affaire. Alors, qui est chasseur, qui est chassé ?
On ne peut pas reprocher à cette nouvelle d’être vite lue, elle a le format idéal, qui colle avec l’histoire racontée. Dans un cadre qui est malheureusement devenu familier (à savoir les horreurs perpétrées par les cartels mexicains), Jeffery Deaver écrit un modèle de nouvelle : Tout est dit, les informations nécessaires sont distillées, il n’y en a pas en trop, et le lecteur doute jusqu’à la dernière phrase : El Cuchillo est-il un salaud ou non ? Quelle est le plan des deux tueurs ? Seront-ils démasqués ?
Le suspense et les coups de théâtres sont parfaitement amenés, un pur plaisir. Alors c’est vrai, c’est court, mais c’est la bonne longueur pour la bonne histoire. Chapeau.
Je ne connaissais pas cet auteur, est-il aussi bon dans ses œuvres longues ? Quelqu’un ici le connaît-il ?
Jeffery Deaver / Châtié par le feu (An acceptable sacrifice), Ombres Noires (2015), traduit de l’anglais (USA) par Périnne Chambon.
J’ai lu un roman de lui, il y a fort longtemps et j’en ai oublié le titre. C’était ce qu’on appelle du thriller « efficace », type page turner, tout ce qui, de ma part, n’est pas un compliment… J’avais, à l’époque, trouvé ça très mal écrit : mais peut-être était-ce simplement mal traduit ? Toujours est-il que j’avais laissé tomber cet auteur : du coup je vais peut-être réessayer…
Beaucoup de savoir faire ici. Mais ce qui est suffisant pour une nouvelle est peut-être un peu court pour un roman (du moins un roman comme on les aime).
Salut Jean Marc, j’avais lu récemment Lignes de feu et j’ai trouvé ça bien fait. ce n’est pas inoubliable mais suffisamment prenant pour qu’on y prenne plaisir. J’ai du aussi par le passé lire l’un des romans qui a été adapté en film mais je ne me rappelle plus le titre. Celui que tu cites, je l’ai acheté mais plus en référence à Ombres Noires qu’à l’auteur. Deux nouvelles m’avaient plus qu’enthousiasmé : Celles de Thomas Cook (le secret des tranchées) et de John Connoly (Prière d’achever). Amitiés
Le Cook et le Connolly sont quand même au dessus.
Lu de lui « le désosseur » et « la carte du pendu ». M’avait troué le c** avec le final de la carte du pendu. Punaise, rien vu venir.
J’ai vu ce roman samedi, mais vu que je m’étais lâchée en bédés, je ne l’ai pas ajouté à ma pile. 😉 Mais je le retiens !!
Bonnes BD alors, celui-ci c’est une nouvelle, très vite lue.
Oui, mais bon, je ne voulais pas que mon banquier défaille…
Il y a les bibliothèques …
Je le fais aussi, mais pas pour les bédés 🙂