Vous avez peut-être remarqué que le rythme de parutions a été un poil chaotique ces derniers temps. Et vous vous êtes sans doute dit que c’était dû aux vacances. Vous aviez raison.
Mais voilà je suis de retour. D’où ? De là :
N’écoutant que mon courage et mon sens civique je suis allé voir en famille si le Brésil en général, et Rio entre autres étaient prêt pour les JO. Réponse ? Je ne sais pas, mais alors que c’est beau !
Pour tout dire le prétexte du voyage, je vous en causerai un peu plus tard, quand j’aurai travaillé mes photos. Mais tant qu’à y être, on s’était dit qu’il serait dommage de ne pas passer quelques jours à Rio, puis quelques jours à la plage. Sans que j’en attende monts et merveilles. J’avais tort.
La géographie de Rio est absolument hallucinante. On a beau avoir vu des milliers de photos, sur place c’est le choc. Le découpage de la côte, les baies, plus ou moins larges, plus ou moins fermées qui se succèdent, la forêt intimement mêlée à la ville, qui vient jusque sur la plage …
Autre choc, l’intégration totale de la plage comme le principal lieu social de la ville : du lever au coucher de soleil les habitants y passent, avant le boulot, après, à la pause, le week-end … Jouer au foot-volley, aux raquettes, se retrouver, faire du sport, boire une bière ou une eau de coco (mais plutôt une bière), discuter, manger un morceau, se baigner … Et là on était en plein hiver (25-26°, eau à 20 !), je n’imagine même pas comment c’est en été.
Un magnifique jardin botanique où on peut croiser des singes, où l’allée de palmiers jouxte la « vraie » forêt, des favelas dont certaines sont officialisées et transformées en quartier reconnu, qui là aussi voisinent les hôtels de luxe … et encore la forêt.
Et contre toute attente, malgré une certaine réticence (pour ne pas dire une réticence certaine) à faire le couillon à selfies dans les lieux touristiques obligatoires, le pain de Sucre et le Christ du Corcovado, c’est quelque chose ! Superbes points de vue pour se faire une petite idée de la géographie de la ville et de sa beauté.
Ensuite, un peu de repos à la plage. La seule difficulté étant d’en choisir une sur la côte des états de Rio et de Sao Paulo. On a trouvé. Cinq jours de balade le matin, de bouquins et de bains l’après-midi, de jus de fruits, de cocos, de poisson grillé. Avec photos le matin sur la plage quasi déserte. Et caïpirinha et bière le soir.
Et quand j’aurai fini de travailler mes photos, la suite (sans doute la semaine prochaine).
Eh, eh……j’y serai au mois de novembre !!!
Bon voyage, bons jus de fruits, Todo bom !
Oh joli ! Je ne l’aurais pas cru si on me l’avait dit dans une agence de voyage !
Voilà, parfois, rarement, on peut croire les agences de voyage !
Tes photos sont géniales. On a envie de prendre un billet d’avion direct 🙂
Et encore, elle ne peuvent pas rendre l’impression que l’on a sur place.
Oh la la ! c’est si beau…Sachant qu’un de mes écrivains préférés est et restera Jorge Amado ( plutôt l’écrivain de Bahia ) , le Brésil a pour moi quelque chose de bien particulier. Pas sûre que j’y aille un jour, alors merci pour ces photos et ce que tu écris pour partager. Veinard, faut le dire !
J’ai adoré Amado, lu il y a maintenant bien longtemps. mais je ne suis pas allé au nord, vers Bahia.
Amado est un vrai maître au Brésil et j’ai tellement aimé ses livres ! Depuis je rêve de Bahia, mais je crois que je préfère rêver. J’ai entendu hier à la radio juste après avoir lu et partagé ton post, que la baie de Rio est victime d’une grave pollution. Prends ta douche !!! 😀
Le truc c’est qu’il n’y a pas une mais d’innombrables baies de Rio.
A Copacabana, l’eau était assez crade, deux plages plus loin, beaucoup plus propre …
Et puis à Rio on s’est surtout baladé, on s’est baigné après, à quelques 200 km de là.
oui, on voit bien sur tes – belles – photos, c’est très très beau. En fait, ils en ont parlé à la radio à cause des JO, sinon, ben tout le monde s’en tape, pas vrai ? Hâte de lire la suite.
Ce soir on continue le voyage …
Photos magnifiques, bravo !
Ces photo donnent la saudade. Puisque vous avez aimé le Brésil (en tous cas, une petite partie) et si vous avez le temps, j’ai écrit un polar qui se passe dans le Nordeste. Il s’appelle Caatinga, c’est au Masque.
Une toute petite partie, et je ne suis pas allé dans le Nordeste (qui reste pour moi la patrie de Jorge Amado). Je risque d’avoir bien peu de temps pour découvrir votre roman, mais s’il y en a un nouveau bientôt …
>Tres belles photos!
Du coup ,j’ai envie de relire Delfino!
Delfino, ou, si on veut l’envers très sombre du décor, Patricia Melo.
Je suis votre blog depuis longtemps sans jamais avoir commenté … Merci pour ce mini reportage ! Ça donne envie … Bon retour parmi nous et bonnes lectures / laurence
Merci, les lectures continuent !
Wooo les photos et surtout celles des oiseaux !
Et pour les oiseaux, il y en a d’autres à venir …
Wahou! Cela donne envie (alors qu’au départ, bof Rio). Pour faire ma râleuse, je dirais eau à 20 degrés, pfff! ^_^
Ben quoi, 20 à 22 c’est la température en été au Pays Basque. Donc on se baigne sans problème.
Je manque de gènes bretons (ou du SO), faut croire ^_^
Avec des gènes bretons c’est à 18 qu’on se baigne !