Court, trop court

Pendant les vacances, et en attendant l’avalanche de septembre, on peut rattraper quelques-uns des bouquins qu’on a laissé passer pendant l’année. Comme ce roman du mexicain Rafael Menjívar Ochao : Le directeur n’aime pas les cadavres.

OchoaUne ville, on suppose au Mexique, Le Vieux est politicien, ami de syndicalistes, patron d’un grand journal. Et il s’approche de la fin. Quand son fils qui est parti presque dix ans revient, les cadavres commencent à s’accumuler autour de lui et de sa seconde épouse. Comme si la guerre de succession avait commencé.

Roman court, violent, qui dresse le portrait d’un pays totalement corrompu. C’est la force du roman. Mais c’est la seule. Les personnages ne sont qu’esquissés, on arrive à la fin sans trop savoir ce qui a déchainé ce niveau de violence, quels étaient les intérêts des uns et des autres. Sans trop savoir non plus pourquoi tout s’arrête.

Je ne peux pas dire que je me sois ennuyé, surtout parce que c’est court, mais court cela l’est vraiment trop, dans tous les sens du terme.

Rafael Menjívar Ochao  / Le directeur n’aime pas les cadavres (Al director no le gustan los cadáveres, 2005 ?), Quidam (2017), traduit de l’espagnol (Salvador) par Thierry Davo.

3 réflexions au sujet de « Court, trop court »

  1. keisha41

    La quatrième de couv parle de ‘trilogie mexicaine’, ce qui explique peut être pourquoi on a l’impression d’arriver en plein milieu? Il y a aussi la façon de raconter.
    Mais j’ai bien aimé, oui c’est court, et puis du polar mexicain, ce n’est pas si fréquent,n on,

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