Je n’avais pas accroché au premier Jacques Bablon que j’avais lu. J’en ai essayé un autre : Jaune soufre. Encore raté, je crois que ce n’est pas pour moi.
Caro, 16 ans, vient accoucher de Rafa. La chose faite, la première nuit, elle s’éclipse en douce de la clinique pour aller flinguer un gros con. Puis rentre se coucher avec son Rafa.
Des années plus tard, Rafa galère de petit boulot en petit boulot. Ailleurs Warren traficote et cherche sa demi-sœur, Marisa, qu’il n’a jamais vue. Seul point commun entre eux, un père jamais rencontré qui s’est fait flinguer il y a bien longtemps. Tous ces gens vont bien finir par se rencontrer …
Encore raté. Pourtant l’écriture est alerte, c’est bien déjanté mais en cours de lecture, et en refermant le bouquin ma question a été : So What comme dirait le grand Miles. Les paragraphes pris séparément sont bien, à la fin tout le monde se rencontre plus ou moins, mais quoi ? Pour moi c’est décousu, ça manque de chair, d’épaisseur, finalement les personnages ne m’intéressent pas, je me fiche de qui va y passer, qui en réchapper …
En bref ça ne me touche absolument pas. Ça ne m’amuse pas, ça ne m’émeut pas, ça ne me met pas en colère. Je m’en fiche. Je ne peux pas dire que ce soit mal fait, mais ça ne m’intéresse pas. J’en arrive donc à la conclusion que les univers de Jacques Bablon écrivain et Jean-Marc Laherrère lecteur sont incompatibles.
Jacques Bablon / Jaune soufre, Jigal (2018).
Pour cette imcompatibilite, bravo !
Ben je sais pas si bravo ou tant pis. Je ne fais que constater, alors que cet auteur a ses fans ailleurs sur les blogs.
J’avais adoré le trait bleu, pour ma part, mais pas encore lu le rouge, le vert et encore moins le jaune 😉
Moi je n’accroche pas, et je vais en rester là.
Oui, ça sert à rien de continuer, si ça n’accroche pas… Moi, comme j’ai accroché au premier…