Les morts de Bear Creek

Revoilà Sean Stranahan et Martha Ettinger du Montana, déjà croisés dans Meurtres sur la Madison de Keith McCafferty. Ils reviennent dans Les morts de Bear Creek.

McCaffertyA la recherche d’un randonneur soi-disant perdu (en fait en train de s’envoyer en l’air avec une dame qui n’est pas son épouse inquiète), l’équipe de Martha Ettinger tombe par hasard sur un cadavre, exhumé par une femelle grizzly.

De son côté Sean, entre deux sorties de pêche avec des clients est contacté par un groupe d’amis qui voudrait qu’il enquête pour eux : deux mouches de grandes valeur ont été dérobées dans leur chalet. Comme Martha va faire aussi appel à lui, ses journées vont se révéler bien occupées.

La quatrième ne se renouvèle pas beaucoup. Sur le premier on apprenait que pour Craig Johnson s’était « Le début d’une nouvelle série merveilleusement divertissante » et je trouvais que notre ami s’emballait un peu pour un roman certes divertissant mais manquant un peu de force. Cette fois on lit, toujours sous la plume du même Craig « merveilleusement divertissant ». Et j’ai plutôt tendance à être d’accord avec lui.

Ce n’est pas bouleversant, ce n’est pas le roman de l’année, mais j’ai été enchanté de retrouver les personnages dans ce style en vogue il y a quelques années, « polar et pêche à la mouche » et qui a été remplacé dernièrement par « polar chez les petits blancs ».

Par rapport au premier roman, les personnages prennent de l’épaisseur, construisent leur originalité tout en respectant les codes du genre. La nature est très bien décrite, l’auteur arrive même à m’intéresser à la pêche, et aux différents types de mouches, moi qui n’ait jamais touché une canne, et il nous offre un excellent bol d’air, sans pour autant idéaliser une nature qui peut se révéler, comme chez Craig Johnson, meurtrière.

L’intrigue est surprenante, avec de beaux coups de théâtre et donne à réfléchir (je ne vous dirai pas à quoi, cela en dirait trop). Complétez le cocktail avec des dialogues vifs, un sens de l’humour certain et une véritable humanité dans la construction des personnages et vous avez effectivement un roman « merveilleusement divertissant ».

Keith McCafferty / Les morts de Bear Creek (The gray ghost murders, 2013), Gallmeister (2019), traduit du l’anglais (USA) par Janique Jouin-de Laurens.

7 réflexions au sujet de « Les morts de Bear Creek »

  1. Françoise

    Tu donnes envie, comme d’hab. Mais, à ce propos, je me demande bien ce que devient Craig Johnson. Rien cette année, ça m’inquiète et ça me manque 😥

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  2. belette2911

    Oui, un vrai bol d’air, en tout cas, c’est ce que j’ai pensé du premier. Je compte bien tirer une nouvelle fois sur l’hameçon. En plus, si les femelles grizzly aident la police, moi je dis « bravo » ! 😆

    Répondre

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