Eux aussi deviennent des habitués, William Listing, le flic et sa fille Line, journaliste, du norvégien Jørn Lier Horst. Ils reviennent dans Le disparu de Larvik.
L’été est arrivé à Larvik. Côté commissariat, cela fait 6 mois que l’enquête sur la disparition de Jens Hummel, chauffeur de taxi piétine. Côté famille, Line Listing a quitté son boulot de journaliste pour venir s’installer près de son père, en attendant d’accoucher de sa petite fille.
Elle croise par hasard une ancienne copine d’école qui revient elle aussi dans sa ville d’origine, suite à la mort de son grand-père, Frank Mandt, ancien trafiquant d’alcool puis de drogue jamais arrêté. L’ouverture d’un coffre dans le sous-sol de sa maison va contribuer à ébranler la routine de la petite ville.
Jørn Lier Horst c’est pas rock and roll, c’est pas latin, on est dans le solide et le confort la qualité scandinave. Alors si vous recherchez les chocs de lecture, l’originalité totale, le bruit et la fureur, vous pouvez éviter. Par contre si comme moi, de temps en temps, vous aimez vous plonger dans une bonne histoire, racontée en prenant son temps, avec une belle attention accordée aux personnages et une intrigue qui colle au quotidien d’un flic de petite ville, vous pouvez y aller sans hésitation.
L’auteur continue son histoire familiale, décrit une société norvégienne un peu endormie mais non exempte de truands, de trafics, de meurtre, de policiers plus ou moins borderline, comme partout ailleurs finalement, même si les enjeux ici semblent bien minces si l’on vient de lire … Don Winslow par exemple.
Ou comment les polars révèlent l’universel tout en mettant en lumière ce que chaque société a d’original. Du bon travail d’artisan, solide et plaisant.
Jørn Lier Horst / Le disparu de Larvik, (Blindgang, 2015), Série Noire (2020) traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier.
Toujours pas eu le temps d’entamer la lecture de cet auteur…
Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est indispensable, mais c’est du solide, bon plaisir de lecture.
C’est ce qu’on cherche avant tout : le plaisir de lecture 😉
Un bon roman pour les vacances alors. Ça change des polars latins on dirait.
Exactement, et effectivement, les norvégiens, même s’ils semblent aimer aller en Espagne, de sont pas très latins !
J’ai eu la malchance de lire ce roman auquel on passe de la page 320 à la page 361, puis de la page 400 de nouveau à la page 361 sans trouver les manquantes 321 à 360… Donc une belle gymnastique intellectuelle pour aller jusqu’à la fin. Et malgré cela je pense avoir compris l’enquête…
Ceci dit, ce roman m’a paru bien plan plan et l’attitude le fille du policier bien peu crédible par rapport aux découvertes faites dans le coffre du méchant.
Je viens de finir « temps noir » de Mullen, bien plus éprouvant.
Etrange, moi j’ai lu les pages dans l’ordre … Effectivement on peut trouver l’intrigue et le déroulé planplan, ou classique, ce n’est pas très R and R, et c’est pas non plus du Jo Nesbo. Mais de temps en temps j’aime bien me plonger dans ce classicisme.