Hier soir, petite séance de cinéma avec mon fils pour un polar coréen qui, sans prétendre au chef-d’œuvre, fera passer un très moment à ceux qui ne craignent pas l’humour noir et macabre. Si vous vous dépêchez tant qu’il passe encore en salle : Lucky Strike de Yong-Hoon Kim.
Difficile de donner une idée de l’histoire sans trop en dire. Sachez qu’il sera question de dettes, de truands qui jouent du couteau, d’un sac plein d’argent, de maris violents et de femmes qui ne se laissent pas marcher sur les pieds.
Sachez également que les personnages forts se révèlent être les femmes, qu’il ne faut pas trop vous inquiéter si vous ne comprenez rien au début, les pièces du puzzle vont parfaitement se mettre en place.
Si l’humour noir et macabre d’un macabre d’un Fargo ou d’un Pulp Fiction vous débecte, je vous conseille de passer votre chemin, Lucky Strike n’est pas pour vous. Mais si vous adorez la scène où le taré passe son complice au broyeur, et que la scène la voiture avec la grosse boulette de Travolta vous fait toujours rire, vous pouvez y aller.
Lucky Strike commence doucement, tranquillement, met en place les différentes pièces de l’intrigue que rien ne semble relier entre elles. Puis ça accélère, petit à petit, puis de plus en plus à partir du premier mort (qui ne sera pas le dernier). Une belle collection de tarés, d’abrutis, quelques femmes inoubliables et un final réjouissant pour un film que l’on regarde intrigué, puis le sourire aux lèvres et que l’on quitte heureux d’avoir passé un excellent moment.
J’ai également beaucoup aimé le film. Il peut même plaire aux personnes qui n’aiment pas trop les films asiatiques car ils trouvent ces derniers trop contemplatifs.Dans Lucky Strike pas de temps mort.
C’est certain, ce n’est pas contemplatif. Je vais peu au cinéma, mais les deux derniers films coréens que j’ai vus, Parasites et Lucky Strike m’ont emballé.