Le dernier loup

Un nouvel auteur sicilien chez Gallmeister. Corrado Fortuna : Le dernier loup.

Tancredi Pisciotta, 40 ans, revient passer quelques jours dans le village de Piano Battaglia en pleine montagne sicilienne pour se souvenir de son frère qui vient de décéder d’un cancer foudroyant. Et réfléchir à sa vie. Une méditation mise à mal quand, dès le premier jour, il tombe sur le corps d’un jeune berger marocain mourant. Il réussit à le faire amener à l’hôpital mais se retrouve malgré lui pris dans un réseau de secrets et de malveillances. Autant de choses qu’il n’avait pas perçues pendant son enfance et qui vont remonter à la surface.

Ce n’est pas un roman exceptionnel mais c’est un très joli texte, qui fait la part belle au paysage majestueux de la région. Beaucoup de belle descriptions, émouvantes, avec la présence fantasmée ou non (je vous laisse la surprise) du loup qui vient pimenter le récit et apporter une touche sauvage.

L’intrigue est bien menée, l’isolement de cette région, que certains subissent et que d’autres recherchent est bien décrit et les personnages sont attachants, gardant longtemps une part de mystère. Une lecture très agréable et une belle incursion dans une Sicile de l’intérieur très différente de celle de Camilleri.

Corrado Fortuna / Le dernier loup, (L’ultimo lupo, 2021), Gallmeister (2023) traduit de l’italien par Anita Rochedy.

8 réflexions au sujet de « Le dernier loup »

    1. actudunoir Auteur de l’article

      Je dirais aucun des deux … Il y a bien une flic, mais elle a assez peu d’importance. Ce serait plus proche (quoique différent), des romans de Criaco.

      Répondre

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s