Une rencontre à ne pas manquer à la librairie Ombres Blanches, demain mercredi 29 à 18h00 : Santiago Gamboa viendra présenter Colombian Psycho, qui est un des livres sur le dessus de ma pile.
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Petit bilan TPS
C’est fait pour cette année, je ne sais pas les autres, mais moi j’ai passé quelques jours intenses et passionnants.
Ça a commencé avec deux belles rencontres avec Jérôme Leroy, un excellent client pour les animateurs tant il a de quoi raconter, et j’ai découvert qu’il lisait très bien. Un aller-retour avec l’inusable Carlos Salem à Montauban (et oui, nous avons quitté Montauban), là aussi, facile pour l’animateur, moins pour la partie traduction … Où l’on a appris, preuve à l’appui, qu’il avait dans la tête plus de 20 romans quasi écrits, et qu’il ne pouvait donc pas mourir avant de les avoir tous écrits.

Dès vendredi, entrée dans le vif du sujet. Avec le grand plaisir d’animer la rencontre pro avec Corinne et Caroline, j’espère que ceux qui écoutaient ont pris autant de plaisir que nous. L’après-midi rencontre avec Valerio Varesi, toujours charmant, passionnant, un vrai gentleman. A ce propos, un des grands plaisirs de TPS est d’accueillir les auteurs italiens, et Antonella et Giovana, nos deux traductrices de compétition. Avec elles, avec eux, c’est vraiment l’Italie qui nous rend visite. Bien évidemment, pas celle de Meloni, celle des villages colorés, de Mastronianni, de Nous nous sommes tant aimés, de Fellini, de Toto et Gassman, de Montalbano et Soneri … A se demander, interloqués, comment un pays qui nous produit tant de joie, d’intelligence, d’humanité et de beauté peut voter pour des cons pareils. En fait, c’est en venant écouter Valerio Varesi et Carlo Lucarelli que l’on peut commencer à comprendre un pays qui n’a jamais réellement réglé ses comptes avec son passé.
Je ne vais pas vous lister toutes les tables rondes, je n’ai pas pu assister à tout et ce serait fastidieux, mais dans le lot, ressortait :
Un échange de haute volée entre Deon Meyer et Rosa Montero, deux mondes, deux langues, deux gabarits, le calme face à l’exubérance (je vous laisse deviner qui est qui) … Au final, une rencontre passionnante, très drôle, et beaucoup plus de points commun qu’on ne pourrait le penser.
Superbe échange également entre un pauvre Fajardo quasi aphone, secondé par Rosa Montero qui se faisait son interprète quand il ne pouvait plus parler et Carlo Lucarelli. On est parti assez haut et assez loin, on a beaucoup ri, et Carlo nous a avoué qu’il terrifiait ses petites filles en leur racontant des histoires de petit chat et de petit chien. Un grand moment.
Olivier Bordaçarre, sous ses dehors calme, a réussi à tenir tête à la tchatche de deux hispanophones, Rosa Montero et Boris Quercia, on imagine que la rencontre entre Nicolas Laquerrière, Sébastien Gendron et Danü Danquigny n’a pas été triste, quand à celle avec Mercedes Rosende et Olga Merino, animée (et le terme est faible) par Carlos Salem, elle a tenu toute ses promesses.
Et un très bel échange, sous forme de conversation et lecture sans intervention de l’animateur qui finalement ne sert pas à grand-chose, entre Jérôme Leroy et Valentine Imhof. Et bien d’autres.
En marge j’ai eu beaucoup de plaisir à prendre le temps de quelques conversations avec Séverine Chevalier, Valentine Imhof, Simone Buccholz, Nicolas Laquerrière et Sébastien Gendron, à marcher dans Toulouse samedi soir avec Deon Meyer et son épouse, à retrouver tous les copains. Je tiens à saluer le courage de notre fidèle visiteur clermontois qui a eu le courage de revenir dimanche matin (les amateurs de rugby me comprennent).
On a beaucoup ri, on a refait le monde, on a acheté des bouquins, on a dit du mal des cons, bu des cafés, mais pas que, on est assez fatigués, mais on est aussi remontés comme des pendules et prêts pour le prochain.
Bises à tous, merci à toute l’équipe (la logistique, le bar, le service, les chauffeurs, la sono, la com, le montage et démontage du bazar …), merci à ceux qui sont venus nous rendre visite, bonne semaine de récupération pour ceux qui étaient avec nous et à l’année prochaine, au plus tard.
Petite info pour les amateurs de prix, C’est Une affaire italienne de Carlo Lucarelli qui a eu le prix Violeta Negra, et 30 grammes de Gabrielle Massat qui a eu le prix France Bleue.
Pour les toulousains
C’est un ancien du polar, visiblement passé à l’autobiographie façon Cavanna qui sera à Ombres Blanches mercredi prochain à 17h30. Tonino Benacquista y parlera de son dernier roman Porca Miseria.
David Peace à Toulouse
Une rencontre d’exception à Ombres Blanches, en partenariat avec Toulouse Polars du Sud. Mardi prochain, le 5 avril, à 18h00, rencontre avec David Peace.
Sa présence est rare ici, ne ratez pas cette occasion.
Rencontre avec Hugues Pagan
A l’occasion de la sortie de son dernier roman, Le carré des indigents, Hugues Pagan sera à Ombres Blanches vendredi 18 février à 18h00.
J’aurai le plaisir d’animer la rencontre. Venez nombreux !
Pour les toulousains courageux
Si vous ne savez pas quoi faire samedi prochain, je serai à la MJC des Amidonniers à 17h45 pour causer Polar Latino.
Ce sera dans la cadre du festival Cuba Hoy, en partenariat avec Toulouse Polars du Sud.
On parlera bien entendu de Leonardo Padura, mais pas que. A samedi ?
Toulouse Polars du Sud c’est demain
Les habitués le savent, le salon Toulouse polars du Sud approche à grand pas. Il commence de fait la semaine prochaine, avec des activités un peu partout dès mardi puisque Rosa Montero, qui a gagné le prix Violeta Negra l’an dernier fera un passage express à Colomiers à la librairie La Préface mardi à 20h30 (elle ne peut malheureusement pas rester ensuite).

Ensuite ça va enchaîner. Comme je ne peux pas tout reprendre ici (et ce serait assez idiot), vous pouvez trouver la liste des auteurs qui seront présents, ainsi que celle des rencontres de la semaine, et des tables rondes et parloirs du moment fort, à savoir le week-end du vendredi 8 au dimanche 10.
Comme pour toute rencontre culturelle en ce moment, on ne pourra entrer assister aux rencontres, ou se faire signer des livres que si l’on a le pass sanitaire.
Pour ma part, je vais un peu bosser …
Jeudi je serai dans un premier temps à Ombres Blanches à 18h00 avec Aro Sainz de la Maza, puis à 20h30 avec Victor del Arbol à la médiathèque d’Escalquens.
Et dès vendredi soir sur le site du festival, à la librairie de le Renaissance, pour faire cap vers le grand nord à 20h30 avec Caryl Férey et Olivier Truc.
Samedi je compte sur vous pour vous lever de bonne heure, et venir pour un tour d’horizon du polar espagnol, en très bonne compagnie, puisque l’on retrouvera Aro et Victor, accompagné d’Agustin Martinez et du parrain de cette année, l’incontournable Carlos Salem. Ce sera à 10h15, mais je suis certain que vous ferez ce petit effort.
Et ça va se poursuivre toute la journée, avec, entre autres les lauréats du dernier prix d’Angoulême Landis Blair et David Carlson accompagnés de deux habitués en la personne d’Antonio Altarriba et Keko. Et vous pourrez écouter Serge Quadruppani, Alessandro Robecchi, Laurent Mauvignier, Tiffany Tavernier, Parker Bilal, Caroline Hinault et Hervé Le Corre, sans oublier les parloirs.
Dimanche, désolé, il va vous falloir manquer la messe, ou y aller très tôt, on attaque dès 10h30, avec j’espère un public nombreux pour accueillir le tout récent lauréat du prix du polar européen décerné par Le Point, le croate Jurica Pavicic qui sera entouré de Laurent Guillaume et Minos Efstathiadis. Et ensuite, là aussi on enchaine, avec Michèle Pédinielli, Jean-Christophe Tixier, Wojciech Chmielarz, Marin Ledun, Jean-Hugues Oppel, Marcello Fois, Piergiorgio Pulixi, Alessandro Robecchi, Valerio Varesi, Andres Barba et Anouk Langaney.
Peut-être aura-t-on un moment pour se croiser, et boire un café ou une bière, selon l’heure. A très bientôt j’espère.
Rencontre avec Dominique Forma
Une première (pour moi) à venir samedi. Bien que je sois complètement saturé de télétravail, de réunions virtuelles et autres ersatz inodores, incolores et sans saveur, pour rire, j’ai accepté de tenter l’aventure d’interviewer Dominique Forma à distance.
C’est son éditeur La Manufacture qui organise le bidule. Ce sera samedi prochain à 11h00, juste avant l’apéro.
Je vous attends nombreux, soyez à l’heure, et j’espère que ce sera distrayant, un peu de soleil et de moiteur en cette période sinistre.
« Rencontre avec Dominique Forma à l’occasion de la parution de Manaus
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TPS 12°, c’est fait.
TPS 12 c’est donc tenu, juste avant que Toulouse ne passe en zone écarlate, ce qui nous permettra de continuer à bosser mais nous empêchera un peu plus de nous amuser ou d’avoir accès à un minimum de culture. Choix totalement cohérents avec notre époque et nos gouvernants, mais je m’égare.
Je ne vous dirai pas que ce fut l’édition la plus chaleureuse, la plus drôle et la plus conviviale. Il n’y aura pas de photos, parce que franchement, les photos des copains ou des auteurs avec un masque sur la tronche, non merci, je préfère oublier. Et une édition de TPS sans vrai bar (interdiction de la préfecture de vendre de l’alcool), sans déambulation dans le chapiteau des auteurs pour discuter, rigoler, conseiller (oui, là aussi, la préfecture autorise la vente, mais pas la déambulation), sans endroit confortable pour s’installer, papoter, échanger les impressions de lecture et refaire le monde, sans pouvoir se faire la bise et se prendre dans les bras, c’est à l’image du moment : on a le droit de bosser, mais pas de s’amuser. Donc on a bossé.
Ceci étant dit, un grand merci pour commencer aux auteurs étrangers qui sont venus, d’autant plus que Leye Adenle, Alan Parks et Arpad Soltesz seront en quarantaine en rentrant chez eux (Alan nous a confié qu’il s’en fiche, les pubs de Glasgow sont fermés).
Un grand merci aussi à nos fidèles amis espagnols et italiens, toujours aussi agréables à recevoir et entendre, avec une mention spéciale à Carlos Salem qui a réussi à échapper au siège (sanitaire) de Madrid. Et un très grand merci aussi à tous les auteurs français qui sont venus, parfois de loin, sans trop savoir s’il y aurait du monde pour venir les voir en ce week-end sinistre (oui en plus il pleuvait et il faisait froid).
Et pour finir un immense merci à tous les bénévoles qui ont bossé d’arrachepied pour mettre en place les mesures demandées, fait face aux annulations de dernière minute, aux ordres et contrordres, qui ont nettoyé les lieux de rencontre, qui ont accueilli le public … Bref qui ont abattu un boulot énorme dans des conditions pas drôles.
Sur les rencontres que j’ai vues, je me suis bien amusé à animer un face à face entre Jean-Christophe Rufin et Carlos Salem. Enfin animer n’est pas le bon terme, disons que j’ai dit bonjour, et qu’ensuite ils se sont très bien animés tous seuls. On a appris qu’Aurel Timescu existe en vrai, il était en poste dans une ambassade où l’auteur a travaillé, on a eu, pour les connaisseurs, la confirmation de « l’effet labrador » cher à Jean-Hugues Oppel : si on veut faire monter le suspense, on met un chien ou un chat en danger, et si on tue un chien, on se fait insulter par les lecteurs, même si on a massacré avant une bonne douzaine de personnes (c’est arrivé à Carlos).
Arpad Soltesz que j’imaginais aussi en colère et énervé que ses bouquins s’est révélé d’un calme et d’un flegme très british. C’est parce qu’il se défoule dans ses bouquins, entre autres en faisant exploser un juge sur ses chiottes. Mais en fait il est très en colère, tout le temps, même si ça ne se voit pas.
Alan Parks et Leye Adenle ont réussi à nous convaincre d’aller visiter Glasgow et Lagos, malgré tout le mal qu’ils en disent dans leurs bouquins.
Et j’ai pu saluer, rapidement puisqu’on ne pouvait pas déambuler … Valerio Varesi qui parle de mieux en mieux français, faire la groupie auprès de Catherine Dufour dont vous avez intérêt à lire Le bal des absents si vous ne voulez pas encourir mon courroux (coucou), et passer une soirée avec Victor del Arbol.
Dernier motif de satisfaction, c’est Le temps de la haine, de Rosa Montero, histoire de privé dans un monde à la Blade Runner avec un personnage de Réplicante, qui parle vraiment très bien de notre monde actuel tout en situant son action au XXII° siècle qui a gagné le prix Violeta Negra. Et hop, on consacre un livre complètement hybride, à la fois un roman de SF, polar, roman qui rappelle de très bons souvenirs et roman qui parle d’aujourd’hui, merci le jury ! Bon c’est fait, il y en a qui ont dû bien dormir la nuit dernière, et vivement l’année prochaine sans masque, avec embrassades, bières et déambulations.
TPS plus fort que le COVID (pour l’instant)
C’est traditionnellement avec un mélange d’impatience, d’excitation et de joie que j’annonce, en cette période de l’année, la grosse semaine Toulouse Polars du Sud. Je ne vais pas vous mentir, ce ne sera pas une grosse année, et je suis moins impatient. Faute bien entendu non à la qualité de ce qui a été édité cette année, ou à un moindre travail des bénévoles, mais à cette saloperie de virus.
Annulations, restrictions, mesures sanitaires … On ne pourra pas s’accouder au bar pour boire un café ou une bière, les discussions avec masque, c’est pas mon truc, interdit de s’embrasser, bref, ce sera plus froid, distant, mais bon, on fera ce qu’on peut, et même davantage pour que cela se passe le mieux possible, pour les visiteurs que l’on espère quand même nombreux, et pour les auteurs.

Avec malgré tout un programme pas mal du tout.
Dans la semaine je serai à Ombres Blanches avec Arpád Soltész, pour une première rencontre à Toulouse.
Jeudi soir à la médiathèque de Saint-Orens à 19h00, et vendredi à 18h00 à la médiathèque du grand M, je retrouve un auteur que je connais bien, Victor del Arbol.
Le vendredi soir, grosse rencontre avec notre parrain de cette année Jean-Christophe Rufin animée par Pierre Lemaitre, à l’hôtel du département, à 20h30, attention, réservation obligatoire.
Et puis il y aura les tables rondes à la librairie de la Renaissance, malgré toutes les contraintes.
Avec, entre autres, la présentation du dictionnaire du polar de Pierre Lemaitre, un face à face (mais pas trop près !) Jean-Christophe Rufin – Carlos Salem, on parlera ville noire avec Alan Parks et Valerio Varesi, mais aussi Alan Parks et Leye Adenle, terrorisme et islamisme avec Frédéric Paulin et Kenan Görgün, on verra qu’il y a du nouveau à l’est avec Danü Danquigny et Arpad Soltesz, une table sur les secrets de famille avec Victor del Arbol et Cyril Herry, une rencontre Joseph Incardona, Nicolas Maleski et Noëlle Renaude, et une information de dernière minute, le dimanche Catherine Dufour dialoguera avec Valerio Varesi.
Informations valides ce jour, avec risques de modifications en cas d’annulation de dernière minute ou de nouvelle consigne de la préfecture et de la mairie. Toutes les informations sont sur le site du festival.