Deux rencontres pourraient intéresser les lecteurs de ce blog à Toulouse cette semaine, les deux à Ombres Blanches :
Jeudi à 18h00, Kim Zupan
Samedi à 17h30, Jacky Schwartzmann.
Deux rencontres pourraient intéresser les lecteurs de ce blog à Toulouse cette semaine, les deux à Ombres Blanches :
Jeudi à 18h00, Kim Zupan
Samedi à 17h30, Jacky Schwartzmann.
J’étais donc loin de la maison, sur la côte est des US pour aller voir le grand qui passe un semestre à Philadelphie. Une semaine à New York et quelques jours à Philadelphie.
L’occasion de laisser quelques millimètres de semelle sur le bitume, de profiter des couleurs magnifiques de l’automne, et d’un temps complètement fou, beaucoup trop chaud pour la saison, mais c’était quand même bien agréable.
Avec la lumière de fin octobre, début décembre, le mélange, lumière, verre, acier est magnifique.
Et quand un peu de pierre s’en mêle c’est pas mal aussi.
On est aux US, tout est grand, énorme, plus, voire trop.
Et au milieu de cette forêt de béton, la nature quand même incroyablement présente.
Une ville incroyable, mais dont la fragilité saute aux yeux quand on le regarde d’un peu plus loin, un mètre de montée des eaux et …
Et puis il y a les clichés obligatoires, les escaliers de secours, le pont de Brooklyn de nuit …
Ça manque quand même cruellement de librairies, pas croisé une, alors qu’on a beaucoup marché.
A Philadelphie, moins de photos, mais quand même un petit clin d’œil à un personnage qui a immortalisé la ville.
Comme tous les ans à cette époque, le festival Toulouse polars du Sud approche. Avec cette année un parrain et une marraine, Deon Meyer et Rosa Montero.
Autour d’eux du beau monde, des habitués comme Valerio Varesi, Carlos Salem et Jean-Hugues Oppel, des nouveaux venus Simone Buccholz, Mercedes Rosende, Gabrielle Massat, Iain Levison, Olga Merino ou Miguel Szymanski, et puis des retours, Boris Quercia, Carlo Lucarelli, Jérôme Leroy, Olivier Bordaçarre, José Manuel Fajardo etc …
Pour la liste complète, c’est sur le site du festival.
Dès mardi 4 octobre vous pourrez rencontrer les auteurs à Toulouse et aux alentours, juste pour vous allécher, Jérôme Leroy sera à ombres Blanches à 17h00, Valerio Varesi à la médiathèque de Blagnac à 18h00, Simone Buccholz à la médiathèque de St-Génies Bellevue à 18h00, Benoît Séverac à celle de Saint Alban à 18h30, et Jean-Hugues Oppel, plus malin que les autres, sera au restaurant A Taula à Toulouse à 19h00.
Et cela va aller crescendo jusqu’au vendredi, avec la journée pro et le soir une première table ronde qui va réunir Deon Meyer et Rosa Montero, à la Renaissance à 20h20. Après ça, samedi et dimanche, le festival battra son plein, avec une petite nouveauté, une rencontre le samedi à 18h30 avec Deon Meyer à Ombres Blanches.
Tout le programme des tables rondes, des rencontres hors les murs, des animations du week-end, des animations hors les murs.
J’espère vous voir nombreux, je serai assez occupé, mais c’est bien le diable si on ne trouve pas un moment pour prendre un café ou une bière selon l’heure.
C’est suite à un échange avec un lecteur qu’il m’a suggéré cette idée, le genre de machin que je ne peux plus me sortir de la tête une fois qu’elle y est rentrée : faire un TOP quelque chose de mes BD préférées.
Mais comme je n’aime pas trop classer, et encore moins choisir, ce sera une liste de mes BD préférées, celles que lis et relis, et relis encore, sans ordre de préférence. Je ne sais pas en commençant combien il y en aura …
Franco-belge
Manu Larcenet / Blast et Le combat ordinaire
Gosciny et Uderzo / Astérix
Giraud et Charlier / Blueberry, la suite allant de Chihuahua Pearl au Bout de la piste
Wilfrid Lucano et Paul Cauuet / Les vieux fourneaux
Gotlib / Les rubriques à brac et les Dingo dossiers
Etienne Davodeau / Les ignorants
Régis Loisel / Peter Pan et Magasin général
Maëster / Sœur Marie-Thérèse des Batignolles
Binet / Les bidochons
Guy Delisle / Chroniques de Jérusalem
Enki Bilal et Pierre Christin / Les phalanges de l’ordre noir
Vautrin et Tardi / Le cri du peuple
Franquin / Gaston Lagaffe et Idées noires
Comix
Neil Gaiman et … / Sandman (tout)
Jeff Lemire et Dustin Nguyen / Descender et Ascender
Jeff Lemire / Sweet tooth
Warren Ellis et Darick Robertson / Transmetropolitan
Jason Aaron et Jasan Latour / Southern Bastards
Brian K. Vaughan et Fiona Staples / Saga
Jason Aaron et R. M. Guera / Scalped et The godamned
Garth Ennis et Steve Dillon / Preacher
Alan Moore et David Lloyd / V pour Vendetta
Alan Moore et Dave gibbons / The watchmen
Bill Willingham et … / Fables
Art Spiegelman / Maus
Brubaker Ed et Phillips Sean / Fondu au noir
Ailleurs
Hugo Pratt / Corto Maltese (tout)
Quino / Mafalda
Juan Diaz Canales et Juan Guarnido / Blacksad
Antonio Altarriba et Kim / L’art de voler et L’aile brisée
Sur ce, j’abandonne mon logis aux jeunes qui nous chassent, je serai sans doute moins présent pendant la semaine.
Je ne vous ai pas oubliés, je suis juste allé faire un petit tour à Lyon, le temps d’un gros week-end, sans ordinateur, mais avec des livres.
L’occasion de découvrir la ville, et un café-librairie comme on aimerait en voir davantage.
Retour des chroniques dès demain.
J’avoue que je suis curieux de ce que nous prépare cette nouvelle année.
Les affreux nous guettent.
On va avoir droit à une bagarre de cour de récré pathétique au printemps.
Et je crains qu’on ne se retrouve à hurler : Non, pas lui, ni elle !
Mais bon, je vous souhaite de quand même pouvoir prendre votre envol
Et de regarder l’avenir avec un peu d’optimisme, il y aura toujours des copains, des livres à lire, des films à voir, de la musique à écouter.
Bises à tous et à très bientôt.
Les années se suivent et se ressemblent, 2020 a été merdique, 2021 aussi, et il y a fort à craindre que 2022 le soit également. On patauge, mais on ne s’ennuie pas côté lectures. C’est parti pour un tour d’horizon de l’année, sans limite de nombre ni de genre.
Commençons par les découvertes, avec côté français, un copain blogueur qui a franchi la ligne et a commis un fort joli recueil de nouvelles, vous aurez reconnu Yan Lespoux avec Presqu’îles, mais également pour moi la découverte de la belle écriture de Caroline Hinault qui nous congèle avec son Solak. J’ai pour ma part découvert le journaliste Jean-Pierre Perrin, avec un beau roman éprouvant se déroulant en Syrie : Une guerre sans fin.
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Ailleurs dans le monde de belles découvertes également. Nuit bleue de l’allemande Simone Bucholz, le déjà multi primé L’eau rouge du croate Jurica Pavicic, un nouvel auteur américain, Thomas King, drôle et pertinent avec Un indien qui dérange, un auteur mexicain Antonio Eduardo Parra qui parle de façon originale de la guerre de la drogue dans El Eden, le très réjouissant roman du taïwanais Kuo-Li Chang : Le sniper, son wok et son fusil, un roman âpre eu rugueux, de l’espagnole Olga Moreno, L’étrangère, la découverte pour moi de l’anglaise Susie Steiner qui livre un procédural dans la grande tradition britannique : Garde le silence, et pour finir une privée très réjouissante sous la plume du vénézuélien Juan Carlos Mendez Guedez dans La vague arrêtée.
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Nous avons ensuite de revenants, dont nous n’avions pas eu de nouvelles depuis longtemps et que nous sommes très heureux de retrouver. John Harvey, dont je pensais qu’il avait pris une retraite définitive nous revient avec le très beau Le corps et l’âme (dont on aurait pu conserver le titre original). Côté italien, Gianrico Carofiglio n’avait pas été traduit depuis longtemps. Il démarre ici une nouvelle série avec L’été froid. De même, cela faisait longtemps qu’on n’avait pas eu de roman irlandais d’Adrian McKinty, il revient, pour longtemps j’espère, avec Ne me cherche pas demain. Un autre irlandais n’avait pas donné de nouvelles depuis un moment, Sam Millar revient en fanfare avec Un tueur sur mesure. Retour de l’espagnol José Manuel Fajardo avec un texte court mais aussi percutant que son titre : Haine. Pour finir côté français, Olivier Bordaçarre se rappelle à notre bon souvenir avec Appartement 816. Pour finir, si l’on lit régulièrement les textes de ces deux auteurs, cela faisait longtemps que le duo infernal Jean-Bernard Pouy / Marc Villard n’avait pas sévi, c’est fait avec La mère noire.
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Un petit tour maintenant des habitués qui ne déçoivent jamais, certains le sont depuis longtemps, d’autre beaucoup moins, dans tous les cas j’ai eu très plaisir à les lire de nouveau. Certains sont adeptes du roman sans suite, d’autres nous invitent à retrouver des personnages qui sont devenus des amis.
On commence avec les « sans suite » français. Et deux grands noms tout de suite, Hervé Le Corre avec le très beau Traverser la nuit, et Caryl Férey qui, une fois n’est pas coutume, nous congèle dans Lëd. Un peu d’humour fort bienvenu avec Kasso de Jacky Schwartzmann et on retourne déprimer à la campagne avec Effacer les hommes de Jean-Christophe Tixier, dans la France entière avec Leur âme au diable de Marin Ledun ou à Gènes avec le dernier Frédéric Paulin : La nuit tombée sur nos âmes. Finissons le tour de France avec le nouveau roman de Laurent Petitmangin, Ainsi Berlin, et un Philippe Huet toujours historique et social dans Noir d’Espagne.
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Si l’on sort de notre petit pays, on a retrouvé avec plaisir : l’espagnol Victor del Arbol, toujours noir, émouvant et pertinent avec Avant les années terribles ; l’italien Carlo Lucarelli qui quitte l’Ethiopie pour raconter Une histoire italienne, ; Parker Bilal et son privé soudanais qui délaisse l’Egypte pour Londres avec un procédural très british, Les divinités ; Edyr Agusto reste lui dans le nordeste brésilien avec Casino Amazonie. Iain Levison reste le plus américain des écossais avec Un voisin trop discret, et on retrouve avec beaucoup de plaisir, Attica Locke qui confirme qu’elle est une voix à suivre avec Bluebird, bluebird et pour finir le vétéran James Sallis au sommet de son art dans Sarah Jane.
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Il reste pour terminer ce tour de l’année polar sur actu du noir les copains, ces personnages que l’on connait depuis peu, ou depuis longtemps, et qui font partie de la famille. Chez nous Jean-Hugues Oppel continue à mettre à jour les scandales politico-financiers dans Diamant Noir, Olivier Truc retrouve la police de rennes du côté de la frontière russe : Les chiens de Pasvik, et nous continuons à enquêter sur les réseaux d’extrême droite avec les flics d’Interpol de Jacques Moulins dans Retour à Berlin.
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Ailleurs c’est avec plaisir que l’on retrouve un bon épisode des enquêtes Qiu Xiaolong à Shanghai : Un diner chez Min, le Kub de Wojeck Chmielarz combat toujours la corruption polonaise dans Les ombres, Le code de Katharina est de nouveau un procédural solide du norvégien Jorn Lier Horst, grand bol d’air avec les deux enquêteurs de Keith McCafferty dans Le baiser des Crazy Mountains, Thomas Mullen poursuit sa chronique du racisme à Atlanta dans les années 50-60 avec Minuit à Atlanta, on retrouve avec plaisir Benny Griesel au Cap dans La femme au manteau bleu de Deon Meyer, et le producteur de télé de merde d’Alessandro Robecchi devient, dès son second roman De rage et de vent, un nouvel ami.
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Et puis il y a les inoxydables. John Rebus continue à mettre des coups de pieds dans la fourmilière d’Edimbourg dans Le chant des ténèbres de Ian Rankin, Valerio Varesi promène la mélancolie et la rage de Soneri dans La maison du commandant, pour notre plus grand plaisir, Hap et Leonard distribuent des mandales dans Le sourire de Jack Rabbit de Joe Lansdale, on lit en tremblant, craignant que ce ne soit la dernière apparition de Montalbano, L’autre bout du fil d’Andrea Camilleri, et notre cher Walt Longmire se fait salement secouer dans Western Star de Craig Johnson.
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Je sais que je suis trop long, mais je ne peux pas vous laisser sans attirer votre attention sur deux romans qui relèvent plus de la blanche (quoique …). Le magnifique Poussière dans le vent de Leonardo Padura, et une belle découverte, très drôle, Miracle à la combe aux aspics du croate Ante Tomić.
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Enfin, et après promis, j’ai fini, j’ai lu un peu plus de SF cette année (pas beaucoup, mais un peu plus), et j’ai découvert trois débuts de séries, forts réjouissants. La première est en fait une double série, écrite par Claire Duvivier et Guillaume Chamanadjian, Le sang de la cité et Citadins de demain, une idée originale, deux belles écritures, et un mystère qui s’épaissit, alléchant. La seconde est à la frontière entre le polar (le personnage principal est une enquêtrice très hardboiled), et la SF, C’est Emissaire des morts et La troisième griffe de Dieu de l’américain Adam Troy-Castro, et la troisième une trilogie à terminer de Robert Jackson Bennett dont j’avais adoré Vigilance, Les maîtres enlumineurs et Le retour du Hiérophante qui inventent un système de magie très original qui amène cette fantasy sur le terrain de la SF.
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Voilà, j’en ai sans doute oublié, mais si vous en avez raté quelques-uns vous avez de quoi piocher pour passer quelques heures de lecture.
Si je n’ai pas donné de nouvelles cette semaine, ce n’est pas que je vous abandonne, mais deux événements se sont ligués contre une production plus régulière : Tout d’abord j’ai abandonné un roman au bout de presque 200 pages, m’apercevant que, bien qu’il soit bien écrit et construit, il ne m’intéressait pas (il faut dire aussi que c’est dur de venir après Padura). Et puis il faut avouer que, entre la première rencontre avec Aro Sainz de la Maza jeudi après-midi, et la fin de TPS dimanche soir, j’ai un peu manqué de temps.
Donc TPS 13° c’est fait. Et c’était, de l’avis de tous, les visiteurs, les auteurs, les organisateurs et ma pomme, beaucoup plus rigolo que l’an dernier. Il reste certes les masques, mais le public était au rendez-vous, toutes les tables rondes ont fait le plein, même celles du samedi matin et du dimanche matin, les dessinateurs de BD doivent être en train de mettre la main dans un seau à glace pour la faire refroidir après deux jours de dédicace non-stop, le bar n’a pas désempli (je serais curieux de savoir combien de futs de bières ont sucombé), bref on était presque revenus à la normale.
Autre grosse satisfaction, je trouve que le prix Violeta Negra est un des prix les plus éclectiques et les plus enthousiasmant du polar (il ne faut jamais laisser passer une occasion de se jeter des fleurs). Après avoir, l’an dernier, récompensé un hybride polar/SF écrit par une écrivaine qui n’est même pas « référencée » noir, à savoir Le temps de la haine de Rosa Montero, il prime cette année l’hilarant Ceci n’est pas une chanson d’amour d’Alessandro Robecchi, alors que si vous regardez les listes chaque année, en général, les prix polar ne font pas beaucoup rire. Détail révélateur, lors de la table ronde italienne à laquelle participaient Marcello Fois, Piergiorgio Pulixi, Valerio Varesi et donc Alessandro Robecchi, seul ce dernier n’avait jamais eu le prix décerné à Milan, comme quoi on est vraiment les meilleurs ! Merci le jury du VN, et merci Alessandro.
Grand plaisir évidemment de revoir les copains, les auteurs habitués et d’en rencontrer des nouveaux, allié à la frustration de ne pas pouvoir écouter toutes les tables rondes et que ce soit trop court. Et comme chaque année, des confirmations et de belles découvertes.
La confirmation, c’est que je savais que les tables rondes sur le polar nordique à la française, avec Olivier Truc et Caryl Férey ne me demanderait pas trop de travail, une introduction, une question et à vous messieurs. Confirmation dès vendredi soir. Pour les espagnols, je savais que ce serait encore plus simple, il suffisait de dire bonjour. Ils ont été grands, comme toujours, entre réflexion et anecdotes, avec la belle dynamique de ceux qui se connaissent, s’apprécient et ont l’habitude de partager les tables de débats. Idem pour la table italienne, je n’ai pu poser que deux questions, auxquelles ils n’ont d’ailleurs pas du tout répondu mais est-ce important ? Non.
Belle découverte avec une table qui a très bien fonctionnée, alors que je partais un peu dans l’inconnu, entre Laurent Guillaume et Minos Efstathiadis. Beaucoup d’échanges entre les deux qui ne se connaissaient pas du tout avant, et quelques pointes d’humour malgré un sujet (la guerre) qui avait tendance à plomber l’atmosphère. Et de beaux échanges aussi entre Hervé Le Corre, Parker Bilal et Caroline Hinault qui ont tous les trois dans leurs romans des approches différentes du « lieu du crime », un vrai plaisir pour l’animateur.
Bref, j’ai découvert de nouveaux auteurs, pu discuter avec eux, j’ai retrouvé avec plaisir ceux que je connaissais, j’ai fini vanné mais très content. Un peu de repos et de lecture au calme ne fera pas de mal avant de commencer à préparer le prochain. Et encore un grand merci aux travailleurs de l’ombre qui préparent toute la logistique, démarchent bibliothèques et établissements scolaires, montent les dossiers de subvention, accompagnent les auteurs, tiennent le bar, montent les chapiteaux, conduisent les auteurs … Une quantité de boulot phénoménale sans laquelle rien ne serait possible.
A l’année prochaine.