Si la publication et la modération des commentaires ont été un peu aléatoires ces derniers temps, c’est que toute la famille était en vadrouille, loin, et parfois dans des endroits peu, voire pas, connectés (un bonheur).
Petit carnet de voyage avec photos en trois parties, au Brésil de nouveau, trois ans après la première visite.
Première destination, Salvador de Bahia, en commençant par quelques jours sur une plage à une heure au nord de la ville, Imbassai, parfaite pour qui veut le calme, la plage, pas de voitures, pas trop de monde. Un hôtel sur la plage qui permet, si l’on se lève à 6 heures, d’assister au lever de soleil et de marcher pendant des kilomètres si l’on veut, seuls ou presque.
Vagues, soleil, caipirinha, moqueca, et tudo bem.
Ce qu’il y a de magique ici est que tout finit par s’arranger. Les chambres ne sont pas celles prévues lors de la réservation ? ta bom, on change. Une fenêtre ne s’ouvre pas, la poignée de l’autre vous reste dans la main ? ta bom, on répare, et on profite de l’éclipse de lune. Le vent se lève en rafales, tudo bem, demain le jour sera lindo como voce. Impossible de ne pas être relax et de bonne humeur, même s’il pleut, même si les vagues sont énormes, même s’il y a du vent.
Et puis on peut toujours saluer quelques amis, en l’air ou dans les arbres.
Après 6 jours de farniente, direction la ville, Salvador de Bahia. Première impression pour les européens que nous sommes habitués à beaucoup marcher, ici on ne peut pas se déplacer à pied d’un quartier à l’autre. Il faudrait passer par des quartiers un peu délicats, et traverser les 4 à 6 voies qui ne semblent vraiment pas faites pour les piétons. Donc difficile d’apprivoiser la ville, de trouver où faire ses courses sans aller dans les shopings (horreur), d’avoir une idée précise de comment aller d’un quartier à l’autre.
Les impressions suivantes, l’océan est partout. Quartier Rio Vermelho où nous logeons, mais surtout quand on se déplace, on reste en général très peu de temps sans le voir. Autre présence, la musique, partout aussi, et celui par qui j’avais l’impression d’avoir découvert la ville, bien des années auparavant, Jorge Amado. Statue Jorge Amado, centre culturel Jorge Amado, place Tereza Battista dans le très touristique et très beau Pelourinho …
Et quand on discute avec les gens ce qui sort tout de suite, c’est le clivage total à propos de la politique. Sans jamais donner notre avis, et grâce à notre portugnol, systématiquement, le sujet Bolsonaro vient sur la table, fanatiquement pour ou contre, presque toujours lié intimement avec un clivage contraire (of course), concernant Lula et le PT. Autant sinon plus que lorsqu’on aborde le sujet du péronisme en Argentine.
Présence partout des églises évangélistes, mais aussi, et c’est une caractéristique de la ville, du Candomblé et des Orixas chers à Amado.
Sans oublier de magnifiques peintures sur les murs, et ce slogan d’un cinéphile aux goûts très surs.
Quelques photos de cette ville étonnante, que l’on commençait à aimer un peu plus quand nous en sommes partis, après 5 jours. Une expérience à retenter donc.
Sinon, jus de fruit, moqueca, coco gelado, une gastronomie très riche et variée, et la découverte dans le Pelurinho d’un jus lait de coco citron vert absolument fabuleux.
Prochaine étape, pleine nature, eau, forêt et faune dans le Pantanal.