Agent seventeen

Un nouveau venu à la série noire, l’anglais John Brownlow qui nous offre un polar 100 % adrénaline avec Agent seventeen.

Handler a une agence privée de tueurs qu’il met au service de la CIA (entre autres) au besoin. Seventeen est le meilleur dans sa branche. Alors qu’il vient de terminer une mission mouvementée à Berlin, Handler l’appelle pour un contrat qui ne l’enchante pas : Il faut retrouver Sixteen, celui qui était le meilleur avant lui et qui a disparu depuis 20 ans. Et le tuer. Un contrat qui pue, d’autant plus que certains indices font penser à Seventeen qu’on est loin de tout le dire. Alors au final, qui est la cible de qui ?

Ce n’est pas le roman qui va vous rendre plus intelligent ou qui va vous faire réfléchir sur tel ou tel problème ou sur l’état du monde. Et on le voit, c’est une thématique assez classique. Mais c’est un sacré moment de plaisir de lecture, 500 pages de pure adrénaline dévorées en 2 jours.

Du roman plaisir, très bien fait, avec des personnages qui, bien que répondant au cahier des charges bien cliché ne manquent pas pour autant de caractère et d’épaisseur, et vrai talent de conteur pour enfiler les péripéties, coups de théâtres et scènes d’action.

Un très bon divertissement conseillé aux amateurs de castagne pas bête, comme on va voir un James Bond ou un Indiana Jones.

John Brownlow / Agent seventeen, (Seventeen, 2022), Série noire (2023) traduit de l’anglais par Laurent Boscq.

6 réflexions au sujet de « Agent seventeen »

  1. Cush

    Je n’en attendais rien et sans ta chronique de je l’aurai sans doute jamais lu. On ne peut pas dire que ça renouvelle le genre, mais le cahier des charges est largement rempli. C’est nerveux, addictif et mené tambour battant.

    Un peu comme du Stephen Hunter, mais avec du recul et de l’humour en plus. Du coup, je lirai certainement la suite, mais après La cité sous les cendres de Don Winslow.

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