Etape suivante retour au Pantanal, où nous avions déjà séjourné il y a 3 ans. Le Pantanal nord plus exactement, seul endroit au monde, à ma connaissance, où on a l’assurance de voir de jaguars en liberté. Refuge également de plus de 600 espèces d’oiseaux.
On atterrit à Cuiaba, puis une route mène à Poconé, dernière ville, petite ville à l’échelle du Brésil puisqu’elle compte moins de 30 000 habitants, et à quelques kilomètres de là commence la Transpantaneira, route de terre de 150 kilomètres, environ 130 ponts dont la majorité en bois, qui finit sur le fleuve, territoire des jaguars.
On s’arrête d’abord deux nuits au début de la route, dans une pousada, véritable paradis des oiseaux. Autour de la maison, le long du chemin qui sépare la maison de la route, dans les champs, des oiseaux de toutes les couleurs et de toutes les tailles.
Des petits très colorés comme ces deux espèces de cardinal
Des perruches de toutes sortes
Des pics
Le fameux Blue, mais également ses cousins dont un venait manger dans la main les fruits qu’on lui proposait.
Des rapaces de toutes sortes.
Et des oiseaux beaucoup plus gros comme cette petite autruche ou le Tuiuiu, assez laid il faut bien l’avouer, et qui ressemble à un bombardier quand il vole.
Et comme l’eau n’est jamais très loin, des oiseaux aquatiques, hérons, jacanas, martins pêcheurs etc …
Comme l’eau est présente, les caïmans aussi.
Et le miracle est qu’en l’absence de chasseurs, les animaux ont beaucoup moins peur de l’homme, mais vraiment beaucoup moins, comme en témoigne cette rencontre, vers 6h30, sur le chemin entre la pousada et la route. Promis juré, ce n’est pas un montage et ce petit renard n’est pas apprivoisé.
Quand on reprend la route pour Porto Jofre, au bord du fleuve, c’est essentiellement pour voir des jaguars. Le programme : lever très tôt, sur la bateau de 7h30 à 11h30, repas et sieste, re-bateau de 14h30 à 18h00, repas et au lit.
Avant la star, d’autres habitants du coin.
Les toucans.
Les cormorans qui sont partout sur le fleuve, aussi nombreux que les caïmans.
Deux mammifères très faciles à voir, les loutres de fleuve et les capybara, le plus gros rongeur du monde.
Et puis voilà la vedette, et on en voit vraiment, quasiment à chaque sortie. Parfois ils baillent et dorment, activité proche de zéro, après tout, ce sont de gros chats (qui atteignent quand même plus de 100 kg).
Mais cette fois on en a vu un traverser le fleuve à la nage.
Et un autre chasser, grand moment. Et là le gros chat devient beaucoup plus impressionnant voire inquiétant. Le chasseur :
Le chassé :
L’attaque ratée :
Sauvé.
Dépité.
Un endroit unique, magique, qui commence à être connu, beaucoup plus de monde qu’il y a trois ans, plus de chambres, plus de bateaux hôtel sur le fleuve, plus de bateaux pleins de photographes sur le fleuve. Les brésiliens sauront-ils, comme les argentins avec les baleines de la Peninsula Valdez limiter l’accès et les autorisation pour les guides pour préserver ce patrimoine unique, où vont-ils tuer la poule aux œufs d’or avec les risque de voir la faune se déplacer d’une vingtaine de kilomètres en amont ou en aval pour retrouver le calme ? Mystère.
Mille mercis de partager avec nous ces moments beaux et rares ! ca fait un bien fou 🙂
De rien, tout le plaisir est pour moi.
Merci encore, pour ces superbes photos. Le jaguar est majestueux et impressionnant.
De rien. C’est effectivement un animal très impressionnant.
Magnifique ! Superbes observations des jaguars ! Ils sont vraiment si faciles que ça à voir ?
A cet endroit là oui, on en a vu à chaque sortie en bateau.
Bravo ! 🙂
Très beau. Merci.
De rien.