Joueuse

Je n’avais pas été convaincu par Cabossé de Benoît Philippon, plus convaincu par Mémé Luger, qu’en est-il de Joueuse ? De mieux en mieux.

PhilipponZack et son pote Baloo vivent en arnaquant les pigeons au poker. Comme ils se contentent de peu, ils arrivent à passer sous les radars. Jusqu’à ce qu’ils rencontrent Maxine. Une joueuse redoutable au charme dévastateur, et qui sait parfaitement doucher les ardeurs belliqueuses des mâles qui voient d’un mauvais œil de se faire plumer par une donzelle.

Maxine veut les embarquer dans un très gros coup. Mais pourquoi ? De quel passé veut-elle se venger ? Et qu’est-ce que Zack et Baloo ont à perdre ou à gagner dans cette aventure ?

Ce n’est pas le roman de l’année, mais avec Joueuse, Benoît Philippon se fait, et nous fait plaisir. Bons mots, phrases qui claquent, et scènes de bastons et parties de poker se succèdent. La construction est classique et efficace, avec présentation des protagonistes, confrontation inévitable puis montée de la tension jusqu’à l’affrontement final. Le lecteur de polar et amateur de films noirs est en terrain connu, la révélation finale, bien que prévisible dans les grandes lignes, surprend quand même en partie le lecteur.

Bref, on lit sourire aux lèvres, content de lire un bon polar qui joue habilement des clichés et des ressorts du genre.

Benoît Philippon / Joueuse, Les arènes/Equinox (2020).

3 réflexions au sujet de « Joueuse »

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